La guerre des ondes par Flock

Sciences, changement climatique : une féroce guerre des ondes, sur Terre et dans l’espace

Tais-toi que je t’écoute

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La guerre des ondes par Flock

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Il existe un règlement international sur les émissions d'ondes afin de garder certaines bandes de fréquences « vierges » et ainsi pouvoir écouter les signaux venant de la terre et des confins de l’espace. Cela permet à la fois de comprendre l’univers, mais aussi de prévoir des événements climatiques comme des tempêtes tropicales. Les intérêts scientifiques côtoient les intérêts financiers de grandes sociétés et ceux d’autres pays.

Le règlement des radiocommunications (RR) définit certaines bandes dites passives, c’est-à-dire dans lesquelles aucun service actif n’est autorisé. De plus, les services actifs sur les bandes adjacentes doivent se conformer à certains niveaux de puissance afin de limiter la « pollution » lors des mesures. Les émissions à mesurer sont en effet « extrêmement faibles ».

Tout cela est défini dans la résolution 750 de l’ITU (Union internationale des télécommunications), intitulée : « compatibilité entre le service d'exploration de la Terre par satellite (passive) et les services actifs concernés ».

Il existe également des bandes dites partagées, à l’intérieur desquelles les services actifs ne doivent pas dépasser certaines valeurs en émission. La résolution 751 définit les critères de partage dans la bande 10,6 à 10,68 GHz, tandis que la 752 fait de même pour la 36 à 37 GHz.

C’est « assez compliquées de les protéger, mais on peut y arriver », explique Thibault Caillet (expert en ingénierie du spectre à l'ANFR) lors du 9e atelier des fréquences – Les fréquences pour la science : l’Odyssée de l’espace –, de l’Agence nationale des fréquences.

Il y a enfin une troisième catégorie de bandes avec une attribution « reconnue », indiquant simplement que certaines « observations sont déclarées dans ces bandes », mais sans qu'aucune protection réelle ne soit mise en place.

L’importance des mesures des raies spectrales

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Commentaires (2)


Ce qui me sidère est que l'on est super au point concernant la régulation des ondes électromagnétiques et que l'on en est encore à la préhistoire concernant les ondes acoustiques.

La régulation sur les puissances sonores ne prend en compte que la puissance totale du spectre audible alors que tout le monde connaît l'expérience avec le verre qui casse à la bonne fréquence.

L'expression « casser les oreilles » est ainsi à prendre au premier degrés avec les bidules asiatiques qui nous jouent en boucle la lambada et autres truc du genre avec seulement 3 sinusoïdes bien concentrées.

Le pire, c'est les livres pour les tout petits avec un bruiteur qui fait le monstre ou le tracteur: aucune protection légale pour les oreilles de nos enfants.

Qu'attendent les politiques pour se sortir les doigts des oreilles ?
WAIC est la technologie qui devrait permettre aux avions de passer à des commandes « sans fil »

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